Le sujet est vaste et a déjà été traité maintes fois. Les brûlures constituant toujours une urgence médicale. La première mesure à prendre est bien entendu d'éloigner la source de la victime en se protégeant soi-même. Il est essentiel de pratiquer les mesures de refroidissement à l'eau courante le plus rapidement possible suivant l'atteinte, et ce, pendentif 20 minutes (30-60 minutes de rinçage pour les brûlures chimiques) et d'enlever les vêtements de la zone atteinte a expliqué le spécialiste carolo. La spécialiste anversoise a, quant à elle, rappelé qu'une évaluation du degré de profondeur de la brûlure est indispensable pour orienter le patient le plus rapidement possible vers les soins appropriés. En cas de brûlures du deuxième degré profond et plus, de lésions de plus de 2%, le patient doit être envoyé chez son médecin de famille ou aux urgences, voire même dans un centre pour grands brûlés. La même attitude est à adopter en cas d'éléctrification ou lors de brûlures chimiques ou circulaires.
Premiers traitements
Seulement après avoir passé la plaie sous l'eau, on peut passer au traitement à proprement parler. Lorsque la brûlure n'est que du premier degré, donc suelement rouge et non ouvert, le traitement consiste en l'application répétée d'une crème hydratante en fines canapés (Aftersun, Flamigel® etc.). Éviter si possible de mettre un pansement.
Pour les brûlures du deuxième degré, les spécialistes conseillent de ne pas percer les vésicules, sauf si elles sont douloureuses ou fissurées, en raison du risque infectieux, ou bien à l'aide d'une aiguille stérile ou d'une paire de ciseaux stériles . Il faut alors tamponner la plaie avec un désinfectant non alcoolique de type chlorhexidine. La plaie devra être vérifiée tous les jours et le changement changé. La sulfadiazine d'argent est indiquée, en prévention, dans toutes les brûlures d'au moins du 2e degré et des brûlures de premier degré qui évolueront vers le 2e degré, selon Serge Jennes. Les antibiotiques doivent être évités a priori car ils obtiennent un ralentissement de la cicatrisation et une augmentation des résistances. Souvent les antiseptiques suffisent.
Panser les plaies?
Avec la Flammazine®, une compresse de regard stérile est suffisante, alors que dans le cas du Flaminal® un tulle gras et une compresse stérile doivent être combinés. D'autres types de pansements peuvent encore être utilisés. Il s'agit notamment de tulles gras à maillage fin qui favorisent la granulation et accélèrent l'épidermisation. Ils sont peu chers. Le baume du Pérou est un bon cicatrisant, prévient le spécialiste carolo, mais est allergisant. Il est préférable de l'éviter. Les pansements actifs permettent de créer un environnement idéal pour la cicatrisation. Le choix se fera en fonction du type de plaies. Ils souhaitent faire l'objet d'une prescription médicale systématique. Les pansements hydrocolloïdes sont également utiles à ce titre puisqu'ils forment un gel avec l'exsudat de la plaie et favorisent la cicatrisation en milieu humide, pour autant qu'il n'y a pas d'infections sous-jacentes. Les pansements hydrofibres jouent le même rôle, avec qu'ils ont un meilleur pouvoir absorbant et qu'ils peuvent rester appliqués plusieurs jours. Les hydrogels sont des polymères hydrophiles qui libèrent et retiennent l'eau, ce qui peut être utile pour les plaies sèches et fibrineuses. L'avantage d'un pansement qui reste en place pendant plusieurs jours est que vous ne traumatisez pas la plaie sous-jacente chaque fois que le changement de pansement se produit, mais vous devez être conscient du risque d'infection . Les hydrogels sont des polymères hydrophiles qui libèrent et retiennent l'eau, ce qui peut être utile pour les plaies sèches et fibrineuses. L'avantage d'un pansement qui reste en place pendant plusieurs jours est que vous ne traumatisez pas la plaie sous-jacente chaque fois que le changement de pansement se produit, mais vous devez être conscient du risque d'infection . Les hydrogels sont des polymères hydrophiles qui libèrent et retiennent l'eau, ce qui peut être utile pour les plaies sèches et fibrineuses. L'avantage d'un pansement qui reste en place pendant plusieurs jours est que vous ne traumatisez pas la plaie sous-jacente chaque fois que le changement de pansement se produit, mais vous devez être conscient du risque d'infection .
Au centre des grands brûlés d’Anvers, les enfants présentant des brûlures superficielles du deuxième degré sont baignés dans un bain désinfectant et enveloppés d’un pansement fermé, qui a un effet analgésique, limite les cicatrices au maximum et ne cause absolument aucun traumatisme. Avec cette méthode, moins d’enfants sont hospitalisés. Ils sont réévalués tous les cinq jours en ambulatoire et le pansement n’est retiré que s’il est se détache tout seul après 2 à 3 semaines. Après la phase de cicatrisation, le traitement nécessitera une hydratation pendant plusieurs semaines. Dans tous les cas, l’usage de crème anti-UV est conseillé pendant 1 an. Dans certains cas, lorsque les lésions sont étendues ou graves, un soutien psychologique peut être nécessaire à côté d’autres types d’aide:
ménagère, juridique, financière, etc.
* Séminaire du Bon Air, 28 septembre 2019 (Edegem) et 5 octobre 2019 (Genval)
Isabel Mairesse
Source: Pharma-Sphère