L’échéance du 1er janvier marquant la généralisation de la prescription électronique a été déplacée au 1er mai 2018. Le Comité de l’assurance doit encore le confirmer le 4 décembre prochain.
L’INAMI maintient toutefois le 1er décembre 2017 comme date butoir pour l’ouverture de l’accès à PARIS, système simplifié développé pour les prescripteurs sporadiques, tels que les médecins pensionnés ou certains médecins spécialistes. Dans une note du Comité de l’assurance, l’utilisation de PARIS avait été couplée a un certificat eHealth . Dans un communiqué, l'ABSyM écrit s’y être farouchement opposée, étant donné que cela allait à l’encontre de tous les précédents accords conclus. L’INAMI a promis que PARIS serait très convivial : une application web simple et la carte d’identité électronique devait suffire pour s'identifier comme prescripteur.
Pour Marc Moens, par ailleurs aussi Président de Recip-e, "le médecin type n’est pas en mesure d’installer lui-même un certificat eHealth. L’ABSyM se demande d’ailleurs comment l’on pourrait équiper ces 20 000 potentiels utilisateurs PARIS occasionnels d’un certificat eHealth qui doit en outre être renouvelé tous les trois ans."
Cette semaine, l’ABSyM a reçu de Frank Robben, administrateur général de la plate-forme eHealth et de Jo de Cock, administrateur général de l’INAMI, la garantie que PARIS ne serait pas couplé au certificat eHealth.
Source: Pharma-Sphère