L’échéance pour la généralisation de la prescription électronique est reportée du 1er janvier au 1er juin 2018. Auparavant, la date du 1er mai avait été avancée, mais elle est maintenant définitivement fixée au 1er juin 2018. Le Comité de l’assurance l’a confirmé ce jour. Fait important pour les médecins généralistes : l’obligation de prescrire électroniquement ne s’applique pas aux visites à domicile et aux visites en institution. Il s’agit là d’un énorme soulagement pour les médecins généralistes. Rédiger une e-prescription lors d’une visite chez un patient induisait bon nombre de contraintes pratiques comme l’impression obligatoire d’un document papier.
Une exception s’applique également aux médecins à partir de 62 ans. Depuis le début, l’ABSyM a insisté sur la nécessité de faire coïncider l’introduction de la prescription électronique obligatoire avec l’utilisation obligatoire du dossier médical global (DMG) électronique, prévue pour 2021.
“Nous avons toujours défendu férocement ces deux points. Avec succès ! Le Comité de l’assurance s’est déclaré ce jour en accord avec cette position “ commente ce lundi dans un communiqué Marc Moens, Président de l’ABSyM
Le Comité de l’assurance a également discuté de ce qu’on appelle la dématérialisation, à savoir la prescription exempte de papier.
Pour l’ABSyM, la dématérialisation doit être possible à partir du 1er juin 2018, donc à compter du moment où l’obligation de la prescription obligatoire se généralisera (sous réserve des exceptions précédemment citées). Cependant, l’ABSyM est également partisane du fait que le processus de dématérialisation se fasse progressivement, de sorte qu’à partir de mi 2019, il soit possible d’aller chercher des médicaments dans n’importe quelle pharmacie sans pour autant qu’une preuve papier de la prescription électronique soit encore exigée.
Rappelons que PARIS, le système destiné aux prescripteurs sporadiques, peut être utilisé depuis le 1er décembre dernier, si tant est que le prescripteur dispose d’un certificat eHealth, ce qui implique des frais d’installation pour les prescripteurs occasionnels. Selon l’ABSyM, il sera possible, à compter du 1er juin 2018, d’utiliser PARIS sans certificat eHealth.
Source: Pharma-Sphère