Les lésions musculaires
Les blessures sportives font partie intégrante de la vie du sportif, même s’il existe des variétés entre différents profils de sportifs, qui se blesseront plus ou moins au cours de leur vie. Le terme «blessure» regroupe toutes les anomalies provoquant une douleur et une diminution du niveau fonctionnel de la zone touchée. Ces anomalies peuvent être dues à une sursollicitation, un déséquilibre, un choc, un dysfonctionnement… Il existe cependant différents degrés de gravité dans les blessures, de la simple contusion jusqu’à la rupture ligamentaire, avec ou sans lésions anatomiques. Les lésions musculaires représentent plus de la moitié des blessures émanant de la population sportive.
Les pathologies musculaires du sportif peuvent se présenter de deux façons bien distinctes:
• traumatisme brutal survenant pendant l’activité sportive (élongation, déchirure, rupture, crampe);
• douleurs apparaissant de façon progressive et diffuse pendant, à l’arrêt ou à distance de la pratique du sport (courbatures, contracture).
Elles peuvent être évitées et/ou soulagées grâce à un échauffement musculaire préalable à l’aide d’une crème chauffante et myorelaxante.
S’échauffer
L’échauffement est une étape essentielle puisqu’il permet de débuter l’effort de façon non traumatique et d’éviter les dommages. Il vise à assouplir les articulations et étirer les muscles. Il permet aussi à l’organisme de s’adapter à l’environnement (climat, altitude). L’échauffement associe mouvements excentriques et concentriques. Une période d’étirement est aussi recommandée après l’effort, afin de limiter les douleurs et les courbatures.
La récupération
Une fatigue peut être à l’origine de microlésions, de blessures à répétition. Chez les sportifs, ces affections durables sont énéralement liées à une sollicitation excessive du corps, lors d’un entraînement mal accompagné ou inadapté. Une période de récupération est nécessaire. Elle se traduit par une moindre sollicitation ou une mise au repos totale.
S’hydrater
Toute déshydratation s’accompagne d’une baisse significative de la performance. L’hydratation doit être régulière. La règle est de boire régulièrement tout au long de la journée, pendant l’effort (une perte de 1% de son poids en eau durant l’effort entraîne une perte d’efficacité musculaire d’environ 10%), en consommant des eaux plus ou moins riches en minéraux. Plus la pratique est longue, plus le sportif doit boire, avant, pendant et après l’effort.
Traitement OTC
À l’officine, seules les crampes, courbatures et contractures pourront être prises en charge (encadré). En termes de stratégie thérapeutique en milieu sportif, certains produits topiques seront conseillés avant ou après l’exercice, à visée antalgique. Présentés sous forme de crème ou de gel, ils sont formulés à base d’AINS, d’huiles essentielles, de camphre, d’arnica, d’éther vanillyl butylique, d’eau hyperthermale… L’éther vanillyl butylique est un composant naturel, reconnu scientifiquement pour son activité sur la modulation de la douleur et son effet myorelaxant. Cet actif module la vascularisation associée aux lésions tendineuses. Il n’a pas d’odeur et n’irrite pas la peau. Les propriétés de certaines eaux hyperthermales encouragent le processus physiologique de la restauration du cartilage et les oligo-éléments qu’elle contiennent aident à réduire les phénomènes inflammatoires.
Lies Debruyne
Source: Pharma-Sphère
